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| Auteur | Message |
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Gentoku
| Sujet: [Fiction] G1 Mer 2 Aoû 2017 - 0:18 | |
| /!\ Je vous propose un petit jeu avec cette fiction ! Des attaques de Pokémon seront dissimulées dans certains chapitres. Si vous parvenez à toutes les trouver, vous pourrez gagner un Pokémon ! Pour participer, c'est simple, il vous suffit de lire le chapitre (commençons par la base), poster un commentaire (un minimum constructif, évitez les "c bi1"), puis m'envoyer par mp les attaques que vous avez trouvé. Si la réponse est mauvaise, je vous direz combien d'attaques vous avez trouvé la première fois, la deuxième je vous direz quelles attaques sont justes et combien ils vous en manque. Vous avez droit à cinq tentative sur les deux semaines, à partir de la sortie du chapitre. En titre pour le mp, mettez le chapitre et votre CA (Ex : Chapitre 1 CA : XXXX-XXXX-XXXX) Si la réponse est bonne, vous aurez la confirmation ainsi que mon CA. Je vous souhaite bonne chance, et faîtes attention, pour raisons scénaristiques, il y a quelques pièges =D /!\ Bonjour bonjour ! Je reviens avec une nouvelle fic (alors que j'ai toujours pas fini les deux autres U.U) Celle-ci est une collaboration avec un ami à moi qui écrit aussi, donc le résultat devrait être largement meilleur que Âme de la vengeance que j'avais déjà posté ici. Le titre est encore nul, mais on a oublié ce détail, il changera donc très certainement. Bon, j'ai largement assez parlé, je vous laisse avec le prologue de la fic, le 1er chapitre ne devrait pas trop trop tarder, j'ai déjà les idées en tête. Sur ce, bonne lecture : - Chapitre 0 :
Plus j’avance dans Paris, plus je me rends compte à quel point elle a été dévastée durant la précédente attaque. Des fumées noires s’échappent des quatre coins de la ville, très peu de bâtiments tiennent encore debout, même le symbole de la France n’a pas tenu le choc. J’arrive sur la place de la Concorde, complètement détruite, autant que mes amis. En regardant cette scène de crime, une sorte de sentiment inconnu m’envahit. Un sentiment puissant, comme de la haine, mais en beaucoup plus apaisant. J’ai presque peur de moi, ce sentiment me donne une puissance terrible, je le sens. Je suis plus fort que jamais.
Pète-lui la gueule ! Faut le calmer ce grand dadais, il fait un peu trop le malin à mon goût. Me dit Morgan juste avant de cracher une gerbe de sang. Ne t’en fais pas, je vais faire en sorte qu’il ne nous fasse plus aucun mal.
Je suis étrangement calme. L’homme observe les corps presque inanimés de ses cinq précédentes victimes et se lèche allègrement la bouche en me regardant.
Tu crois vraiment pouvoir me faire quelque chose, l’insecte ? Je viens de pulvériser tes petits camarades sans aucun effort ! Je vais te faire la même chose ! Rassure-toi, je vais faire en sorte que tu ne souffres pas.
Sur ces mots, je me concentre. L’air autour de moi devient lourd, puissant, écrasant. Une aura bleue et rouge commence à émaner de mon corps, qui est suivie de peu par quelques explosions de lumière au sol, avant que les deux effets lumineux ne se mélangent et ne crée une aura jaune dont je ressens la puissance. Il me fonce dessus, le poing armé. Je l’esquive largement et prends le temps de me mettre en garde avant qu’il ne réattaque. Une fois ma position prise, je le sens plus hésitant, comme s’il avait peur de ma réaction. Je suis aussi puissant que ça ? Non, pas possible, il a dû être affaibli par ses précédents combats, c’est sûr. Grâce à mes amis, j’ai l’avantage. Je cours vers mon ennemi, me prépare à lui mettre un coup de poing. Il se met en position et essaye de m’attraper, c’est au moment où il ouvre les bras que je décide le contourner afin d’arriver dans son dos et le frapper juste dans la colonne vertébrale, en espérant le mettre à terre rapidement. Le coup porte, je sens ses muscles se contracter pour amortir la frappe. Je perce sa tentative de défense. Crac. Mais comment on en est arrivé là ? Je m’appelle Camille. Je suis un jeune homme de 19 ans tout à fait banal. Enfin, presque. Comme quelques personnes de mon âge et plus jeunes, je suis atteint d’une mutation : le Typage. Cette mutation nous donne la possibilité d’utiliser des capacités et attaques que l’Homme a toujours voulu maîtriser comme le Feu, la Glace et j’en passe. Pour ma part, cette modification m’a donné le type Fée. Un bon type pour un garçon n’est-ce pas ? Mais je vais plutôt vous expliquer tout ce qu’il se passe avant que Paris sombre dans le chaos. Le début commence il y a quatre ans, à mon entrée en seconde, dans un Lycée conçu spécialement pour les jeunes comme moi, atteint du Typage. Le constructeur, Monsieur Nataniel Perseval, un milliardaire qui a fait fortune dans la réalisation de pièce de théâtre dramatique, à vu les choses en grand. On a accès à tout ce qu’un lycéen peut imaginer pour se détendre, réviser ou s’entraîner : piscine, salle de musculation, bibliothèque immense, une cantine dont les plats proviennent d’un grand traiteur et même une arène pour les combats organisés. C’était le Lycée parfait pour nous. Je n’avais pas vraiment beaucoup d’amis. Une seule, à vrai dire, les gens venaient plus pour se moquer de moi à cause de mon physique ambigu que pour me parler.
Je pense avoir assez parlé de moi. Si je commençais à vous raconter mon histoire ?
Merci d'avoir lu et on se retrouve au prochain chapitre !
Dernière édition par Gentoku le Jeu 24 Aoû 2017 - 13:46, édité 3 fois |
| | | Akumatsu-Nightlord
| Sujet: Re: [Fiction] G1 Mer 2 Aoû 2017 - 8:47 | |
| Le prologue est bien géré, malgré une action directe les infos nécessaires sont bien amenées petit à petit et ça laisse tout de même une bonne part de mystère ^^ |
| | | Pakrett
| Sujet: Re: [Fiction] G1 Mer 2 Aoû 2017 - 12:35 | |
| Des humains pokemon ? J'aime bien l'idée ^^ |
| | | Toal171299
| Sujet: Re: [Fiction] G1 Mer 9 Aoû 2017 - 12:17 | |
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| | | Gentoku
| Sujet: Re: [Fiction] G1 Mer 9 Aoû 2017 - 18:20 | |
| Bonjour à tous ! Je vous retrouve, comme promis avec le premier chapitre de cette fiction (Les plus attentifs auront vu le changement de titre, qui n'est toujours pas définitif) Je vous laisse lire tout ça ! - Chapitre 1:
Chapitre 1 : La rentrée Je m’approchais du Lycée avec Alita, plein d'appréhensions. “Les gens dans ma classe allaient-ils être gentil ?”, “Allais-je encore subir des railleries ?”Pourtant, je me sentais bien. Sûrement le fait de savoir que, dans la classe, il n’y aurait que des gens comme moi. Ma meilleure et seule amie avait l’air d’être totalement sereine. Il faut dire qu’elle n’a jamais été embêtée par qui ou quoi que ce soit, elle est tellement puissante.
- Tu m’as l’air d’être pensif Camille, t’es sûr que ça va ?
- Oui, oui ! Ne t’inquiète pas, je me demandais juste à quoi pouvait ressembler notre classe.
- Sûrement un truc cool et dément ! C’est pas comme si le Lycée appartenait au mec le plus riche du pays, quoi.
- Oui, tu as sûrement raison. J’ai un peu hâte d’y être.
On pressa le pas jusqu’à arriver devant le lieu où nous allions passer les trois prochaines années de notre vie. Un bâtiment aussi extravagant que son fondateur. Un immense portail, le chemin qui menait à l’entrée était parfaitement dallé, de chaque côté de ce chemin, un jardin était taillé au carré.La bâtisse en elle-même n’était pas en reste : colonnes blanches sur lesquelles repose un abri pour couvrir le porche.Nous rentrâmes à l’intérieur et nous vîmes un immense hall qui donnait accès à tout ce que le Lycée proposait.
- Cet endroit est juste GÉ-NIAL ! T’as vu la taille de ce Lycée Camille ?
- Oui, tu as raison, c’est immense. Je pense qu’on va bien s’y plaire.
Une cloche retentit alors, suivie d’un message à notre attention
- “Que tous les élèves se rendent dans leur classe, tout au fond à droite du hall, le Proviseur et le Fondateur du Lycée vous attendent”
- On dirait que l’heure est arrivée, faut qu’on se dépêche, faut qu’on arrive les premiers !
- Mais calme-toi Alita voyons, ça ne sert à rien de... OOAAH !
Elle me prit par le bras et se mit à courir comme une folle vers la porte. Sans surprise, nous arrivâmes les premiers et entrâmes dans la salle de classe. Nous vîmes nos deux plus hauts responsables.
- Bonjour les enfants. Je suis Nataniel Perseval, le Fondateur de ce Lycée. Voici Daniel Banliau, votre Proviseur. Veuillez-vous asseoir, je nous présenterai mieux quand tout le monde sera là. Me dit-il avec un grand sourire.
Cet homme avait une prestance hors-norme. Il me fit une bonne impression. Par contre, le Proviseur avait l’air vraiment dur, pas le genre de personne avec qui on rigole d’une bêtise faite au Lycée.Alita et moi nous nous assîmes côte à côte au deuxième rang.Quelques minutes plus tard, la classe fut remplie.
- Bien, maintenant que tout le monde est là, je vais faire les présentations officielles. Je suis Daniel Banliau, le Proviseur de ce Lycée. En cas de problème, votre classe bénéficie d’un traitement particulier, en effet, en cas de problème, vous viendrez directement me faire un rapport de la situation.
- Et moi, je suis Nataniel Perseval, le créateur de ce merveilleux endroit ! Venez me voir si vous avez des idées sur quelque chose à changer ou à ajouter, bien que je ne pense pas que vous trouverez quoi que ce soit à redire de mon établissement !
- Je vais désormais faire l’appel. À chaque fois que je vous nommerai, vous vous lèverez et ferez une rapide présentation de vous. Je commence avec… Bisson William
- Euuh… J’ai 16 ans et j’aime bien les… Belles voitures.
Il n’avait pas l’air malin celui-là. Mais plutôt grand et musclé, il ne faudrait pas l’avoir en ennemi, il avait l’air de taper tout ce qui bougeait.
- Bizier Faustin !
- Bonjour ! J’ai 15 ans et je suis artiste peintre. Que tous ceux qui aiment autant que moi cet art merveilleux viennent me voir à la fin de la journée, je vous montrerai mes tableaux.
Il était assez particulier, mais il avait vraiment l’air d’aimer peindre. Ces cheveux noirs et sa carrure mince lui donnent un côté presque émo.
- Bien. Descoteaux Rosamonde !
- Bonjour. J’ai l’âge de 15 ans et je possède tout ce dont j’ai besoin. Ne venez pas me voir si vous avez un souci, je m’en fiche d’avance.
En voilà une qui était bien sûre d’elle. Typiquement le genre de personne absolument désagréable. Ses yeux regardaient toute la classe avec dédain, mais il fallait lui reconnaître sa beauté.
- En voilà un bien bel esprit. Des Lauriers Percy !
- Hello ! J’ai 15 ans et la chose que j’aime le plus, ce sont les rapports humains.
Il me laissa perplexe, il avait l’air d’être un beau parleur, mais très gentil. Ses cheveux blonds étaient parfaitement entretenus, pas une mèche de travers.
- Suivant, Duransseau Mélusina !
- Salut, j’ai 15 ans.
- Rien d’autre à ajouter ?
- Personne ici n’a à savoir quoi que ce soit de plus sûr moi.
Wow, voilà un échange expéditif. Elle était étrangement belle, son visage brut était parfaitement taillé. De longs cheveux d’un gris profond soignés. À la fois attirante et repoussante.
- Bon. Dhelucci Gianni !
- Salut. J’ai 15 ans et j’aime les arts martiaux. Si quelqu’un ici en pratique, j’veux bien me battre avec.
Il avait l’air assuré. C’était quelqu’un de grand, mince aux cheveux noirs. Je me disais qu’il ferait un puissant combattant.
- Duviau Ghoslain !
- J’ai 15 ans et j’aime bien la pêche.
Enfin quelqu’un de plus classique. Par contre, je le plaignais pour ses cheveux roux, il avait dû subir presque autant de moqueries que moi.
- Fourjonois Hugo !
- Je possède la totalité de 1352 années sur toutes mes vies, mais dans cette vie-là, j’ai 15 ans. Je parle souvent aux esprits et je respecte la religion du Stup.
Oulah… Il ne m’inspira pas confiance celui-là. Carrément flippant, même sa posture est sinistre, les bras pendants, la tête un peu sur le côté, les yeux mis clos. Même le Proviseur n’eut pas l’air à l’aise après sa présentation.
- Bien… Garceau Karel !
- Bonjour. J’ai 15 ans et je suis ici car, comme vous tous ici, je possède quelque chose que les autres n’ont pas. J’espère que nous saurons bien nous entendre.
Il m’avait l’air sympathique, un bel homme, ni petit ni grand, avec une manière de parler agréable à entendre.
- Gigné Quentin !
- Bonjour. J’ai également 15 ans et je n’ai rien de particulier de plus à dire.
Quelqu’un d’assez banal, plutôt grand, confiant, mais pas hautain. Cheveux courts, silhouette svelte.
- Guédry Eliot !
- Bonjour. J’ai 15 ans et passionné de pierres précieuses.
Quelle prestance ! Il n’eut dit que quelques mots, mais ils suffirent pour impressionner toute la classe. Ses cheveux gris/blancs reflétaient solidité de son mental. Malgré son âge, il réussit à un peu étonner M Banliau
- Madrault Morgan !
- Salut, j’ai le même âge que vous et j’aime la psychologie et l’étude des points faibles du corps.
Il était direct, mais coincé en même temps, comme s’il voulait dire plus, mais que quelque chose l’en empêchait.
- Meunier David !
- Oui, bonjour. J’ai 16 ans et je passe la plupart du temps à méditer.
Ce David m’avait l’air sacrément puissant. Un adversaire physiquement et mentalement terrible.
- Monty Alban !
- Oui, bonjour. J’ai 15 ans, comme vous tous et je passe presque tout mon temps libre à analyser diverses choses, le sujet m’importe peu.
C’était le genre de personne trop sûre d’elle, trop basée sur les chiffres. Il avait passé tellement de temps à regarder ses vidéos qu’il était devenu maigrichon.
- Morin Camille !
- Bonjour. J’ai 16 ans et je n’ai aucune passion pour l’instant.
Je me rassis le plus vite possible. Je sentis alors comme si j’étais observé. Je décidai de ne pas me retourner, pour ne pas donner de l’attention à quelqu’un qui pourrait éventuellement se moquer de moi.
- Nourlois Thibault !
- Ouais, ouais. J’ai le même âge que les autres et j’m’en fous du reste.
Toute la classe eut un mouvement de recul quand il se mit à parler. Il était dégoûtant au possible, quelqu’un d’immonde dans tous les sens du terme.
- Pineau Tanguy !
- Ou… Oui, c’est moi… J’ai… 15… 15 ans et je coll… Collectionne les insectes.
Il se rassit encore plus vite que moi, on aurait dit qu’il cherchait à fuir tout le monde du regard. Même son corps mince et fragile lui disait de rentrer chez lui à force de trembler.
- Riquier Alita !
- Oui ! Bonjour tout l’monde ! J’ai 15 ans et j’aime particulièrement les jeux de combats !
Alita était toujours la même, joyeuse et très vive. Malgré sa petite taille, elle était tellement plus forte que les grands qui me maltraitaient.
- Serrulil Fabien !
- Bonjour. J’ai 16 ans.
- Rien d’autre à dire ?
- Tss. Non.
Il ne c’était même pas levé, je me demande même si quelqu’un s’était tourné vers lui quand il eut parlé. Je devais avouer que moi non plus, je ne m’étais pas retourné.
- Turgeon Étoile !
- Oui, bonjour. J’ai 15 ans et j’aime beaucoup aller dans des plaines ou des prairies.
- Bien, j’ai fini de faire l’appel. Je vous demanderai de rester dans la classe jusqu’à ce que la cantine ouvre. Au revoir.
Le Proviseur tourna les talons et sortit de la salle sans rien dire de plus. En revanche, le Fondateur lui était resté et semblait attendre que la porte se ferme. Une fois cette dernière clause, il nous fit un large sourire.Les rideaux se fermèrent, les lumières s’éteignirent et un projecteur vint éclairer M Perseval qui tenait une télécommande dans la main.
- Bon, à nous ! Alors ce Lycée me coûta la légère somme de 268 millions d’euros.
Toute la classe fut surprise lors de l’annonce du prix de ce Lycée.
- Il recouvre une surface de 17 000 m² équipée avec tout le matériel dont vous avez besoin. Il possède également plusieurs hectares de terrains divers et variés.
Il parlait tellement vite que je n’arrivais plus à suivre ses paroles. J’eus l’impression que je n’étais pas le seul dans ce cas.
- J’ai passé la nuit avec des filles de joie, c’était génial. Mais revenons-en au Lycée. J’ai décidé de vous donner vos emplois du temps en avance, vous auriez dû les avoir seulement demain, alors, qu’est-ce qu’on dit ?
On sentait la gêne dans la salle, à tel point que personne n’osa rien dire.
- Bon, je vois que vous êtes loquaces… Vous êtes libre de sortir de la classe, mais quand vous ne connaissez pas, vous ne touchez pas !
Nous commençâmes à nous lever, malgré la gêne toujours aussi présente, puis nous sortîmes dans un calme que je ne pensais pas possible pour une classe de personnes de 15 ans.
Merci d'avoir lu, pensez à laisser un commentaire constructif, ça pourrait grandement m'aider. Sur ce, on se retrouve au prochain chapitre ! |
| | | HYKROW
| Sujet: Re: [Fiction] G1 Mer 9 Aoû 2017 - 19:15 | |
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| | | Gentoku
| Sujet: Re: [Fiction] G1 Mer 23 Aoû 2017 - 19:29 | |
| Me revoilà, avec le deuxième chapitre, qui me permet de débuter le petit jeu que je vous propose (voir le premier post du sujet) Sur ce : Bonne lecture =D - Chapitre 2:
Chapitre 2 : Bagarre dans l’air Une fois de retour dans le hall, nous décidâmes avec Alita de faire le tour de l’extérieur du Lycée, afin de voir à quoi il pouvait ressembler. Toute la classe se dirigea spontanément dehors, nous choisîmes donc de les suivre au bout de quelques secondes de réflexion.Une fois dehors, le reste des élèves s’étaient dispersés à plusieurs mètres de la porte menant à l’entrée. Le Proviseur, surpris par cette foule qu’il ne pensait pas revoir sorti de son bureau, puis se mit face à nous, l’air énervé.
- Dites-moi, je ne vous avais pas dit de rester dans la salle jusqu’à l’ouverture de la cantine ? Que faites-vous tous dehors ?
- Baah, c’est Monsieur Perseval qui nous a dit qu’on pouvait sortir. Dis-je, hésitant.
- Il nous a même donné nos emplois du temps en avance ! Il est gentil cet homme, vous trouvez pas ?
- Ce Nataniel… Bon, si il vous l’a dit, vous pouvez rester dehors, mais profitez bien de mon élan de clémence, car cela ne sera pas toujours le cas.
Monsieur Banliau partit en direction de la salle de classe, l’air énervé et le pas lourd.J’en connais un qui risque de passer un mauvais quart d’heure.Puis j’entendis quelqu’un parler très fort, cette voix me disait quelque chose.
- Alors p’tit vieux, tu fais le malin avec tes cheveux gris ? Tu fais genre d’être un mec, mais t’aimes autant les bijoux qu’une petite salope ! Hein ? T’en penses quoi William ?
- Ouais ! J’suis d’accord avec toi !
- Bah alors, on répond pas ? Tu fais moins la maligne hein ? T’as peur c’est ça ?
Je me disais bien que cette voix ne m’était pas inconnue, c’est le mec dégoûtant.. Comment il s’appelle déjà ? Ah oui ! Thibault ! Il commence déjà à attaquer gratuitement des gens…
- Si j’étais toi, je ne m’amuserais pas à faire ça, Thibault.
C’est Eliot ! Il avait l’air fort, je me demande comment il va réagir face aux deux autres.
- Ah ouais ? Et pourquoi ça ? Tu crois m'impressionner ? Vient William, on l’défonce !
- Ouais !
Les deux se reculèrent et chargèrent une attaque. William fit partir une bonne quantité de petites pierres vers Eliot, qu’il esquiva sans aucun souci et Thibault cracha un liquide violacé qui partit droit sur le jeune aux cheveux gris. Une fumée assez dense se dégagea au point d’impact.Je me demande si il s’en est bien sorti, l’attaque avait l’air plutôt puissante.
- HAHA ! Tu feras moins le fier après ça !
- Le combat commence...
Eliot sortit de la fumée avant même que les deux imbéciles n’aient le temps de se retourner et claqua des mains. Le bruit agressif qui en ressortit bloqua totalement ses assaillants, immobilisés. Mais le son n’était pas celui d’un claquement de mains habituel, non, c’était comme si on avait fait s’entrechoquer deux couteaux.
- … Et s’arrête maintenant.
Les deux adversaires tombèrent en arrière, complètement choqué. Le vainqueur fit demi-tour, comme si rien ne s’était passé.Cette personne est vraiment effrayante.
- Aller, viens Camille, on va s’assoir, j’en ai marre, quoi !
Elle me prit par le bras et me tira vers un banc où des personnes étaient déjà présentes.
- On va aller voir les quatre du fond de la classe, ils ont l’air gentils ! Dit-elle, tout en me tenant encore.
- Oui, mais tu sais, je sais marcher tout seul, Alita…
- Bonjour les gars ! Je suis Alita et voici Camille !
- Ouais, on sait, on était dans la classe nous aussi. Dit le plus grand des quatre.
- Excuse-moi, mais je ne suis pas encore à un stade où je suis capable de vous différencier des autres filles de la classe. Désolé d’avance si je vous confonds... Lança le gars svelte sur un ton calme et sans double sens.
- Boh, c’est vrai qu’elles se ressemblent quand même !
Je vis dans les yeux d’Alita quelque chose de prévisible, suite à la phrase de celui aux cheveux mi-longs, de la colère. Elle n’était stoppée en rien de par les réactions des trois autres, l’un était complètement mort de rire, le deuxième se retenait et le dernier se cachait. Je sentais l’énervement grimper au plus profond d’elle, comme d’habitude.
- Camille… Je vais les tuer.
Oh non… Elle est repartie…
- Mais non enfin, c’est pas grave, c’est juste une mauvaise blague, pas la peine de t’énerver.
Je fis un des plus faux sourires dont je suis capable pour essayer de calmer le jeu, mais rien à faire, elle est lancée. Elle me poussa pour que je ne sois plus entre elle et sa cible.
- Camille… N’est… Pas… Une… FILLE !
Une liane partit droit vers eux quatre, qui esquivèrent de justesse, mais l’attaque brisa le banc. Le dernier à avoir parlé se retrouva face à Alita, les trois autres ont pu s’éloigner.
- Tu vas prendre cher, bâtard !
- Mais on se calme ! Elle est folle, elle !
Une deuxième liane fonça vers lui, qu’il attrapa à main nue. C’était sans compter sur une autre qui le frappa en plein visage, l’éjectant sur le sol, deux mètres plus loin.
- C’était juste une blague, faut pas le prendre comme ça, c’est pas possible !
Elle se mit en position et fit sortir une dizaine de lianes de son dos. Son adversaire pris aussi une position de combat et à peine eut-il fini de placer ses pieds qu’il était déjà devant Alita, lui mettant un coup en plein milieu du torse, ce qui la fit reculer.Ses lianes s’élèvent, je dois m’interposer, ça risque de mal finir.L’attaque se stoppa, ses lianes aux bras revinrent se ré-enroulèrent, pareil pour deux du dos, le reste qu’elle avait fait pousser tomba et pourri sur le sol.
- Bordel, j’ai eu peur ! Faut pas se mettre en colère comme ça, ça sert à rien. Si j’fais une mauvaise blague, tu fais comme l’autre grand dadais, tu me dis “Ta gueule” et on en parle plus.
- Et le grand dadais, il t’emmerde !
Les yeux de l’adversaire d’Alita brillèrent un court instant et il stoppa l’attaque fulgurante du plus grand.
- Gianni, t’es trop prévisible.
- Tu vas voir quand j’vais te niquer si tu l’as vu venir !
Les deux amis rirent de bon coeur, même Alita esquissa un sourire. L’heure ayant défilé, je commençais à avoir faim.
- Et si on allait manger ?
- Bonne idée Camille, j’ai vraiment trop la dalle !
Après ces mots, Alita me prit par le bras et me tira jusqu’à la cantine.
- Venez, tous les quatre, on a qu’à manger ensemble !
- Tu es sûre ? Tu viens de te battre contre l’un d’entre eux je te rappelle.
- Ouais, ouais, on s’en fout.
Tout le monde la suivit, l’air de rien, et nous nous dirigeâmes vers notre repas.
Voilà voilà, je vous remercie d'avoir lu, et je vous souhaite bonne chance pour trouver les attaques =D |
| | | Invité
| Sujet: Re: [Fiction] G1 Sam 4 Nov 2017 - 14:43 | |
| Peut-être faudrait-il davantage indiquer qui parle à quel moment pour éviter certaines confusions |
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| Sujet: Re: [Fiction] G1 | |
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